L'étoile de l'écoute, une manière d'analyser la musique par Audio&Cie à Montpellier

Une question qui est rarement abordée dans l’audiophilie, c’est la question de processus d’écoute, soit la façon, la manière, comment on va analyser la musique et en sortir un résultat qui soit au plus près de l’universel.

À partir de cette étoile d’écoute, on se rend compte que l’équilibre est fait d’une série d’éléments qui se divisent pour l’étoile blanche dans les paramètres objectifs et pour l’étoile noire dans les paramètres subjectifs. C’est les paramètres objectifs, qui sont les paramètres à priori que l’on peut mesurer, on peut obtenir une mesure, une différenciation par le biais d’appareils de mesure et que donc ils correspondent à une réalité scientifique. Les paramètres subjectifs, à l’inverse ce sont des paramètres qui sont liés à notre culture, à notre expérience, à notre sensibilité est qui donc sont des choses qui vont plus ou moins nous toucher à nous sans que cela soit universel et partagé par d’autres personnes.

Comme on peut voir, l’étoile blanche et en premier parce que la première fois qu’on nous demande d’écouter un système hifi et de donner notre avis, on se rend compte que les choses qui vont le plus nous marquer c’est la dynamique, l’écart entre les sons faibles et les sons forts, la définition, la façon comme il y a des détails et des petits évènements qui apparaissent autour de la musique, l’image stéréophonique donc la façon dont il y a de la profondeur, gauche, droite, la bande passante donc est ce que la chaine elle descend dans les graves et elle monte dans les aigus, et la linéarité, la façon comment la chaine elle est équilibrée au niveau de la sonorité sans nous donner le sentiment que les graves soient en avant ou en retrait ou les aigus ou les médiums. Ça c’est la première chose qu’on ressent quand on écoute un système.

Avec l’expérience et le temps, on commence à se rendre compte qu’il y a d’autres choses qui nous touchent. La rapidité par exemple, la façon comment la chaine va reproduire une attaque de mediator ou un solo de guitare, la transparence, la façon comment on va ressentir l’acoustique du studio, l’enregistrement où il a été fait ou une cathédrale. On a le relief aussi la façon comment les musiciens, la musique les chanteurs apparaissent avec une forme correspondante à leur réalité en taille, en poids. On retrouve aussi les timbres et la cohérence.

En regardant les deux étoiles, on se rend compte qu’il y a des binômes. La dynamique elle va avec la rapidité, la définition elle va avec la transparence, l’image stéréophonique avec le relief, la bande passante avec les timbres et la linéarité avec la cohérence.

On commence à comprendre que tous ces éléments n’apparaissent pas d’une façon détachée dans la musique mais ils sont toujours mélangés, ils sont toujours ensembles et que le développement de chacun de ces éléments va créer une sonorité particulière. Un système qui est dynamique et rapide il va créer une certaine forme d’acidité, la définition et la transparence ça crée la précision et de la clarté aussi. Le relief et l’image stéréophonique ça nous donne la matière. La bande passante nous conduit a la texture, ce sont des caractères déjà plus sombres. Nous avons la dynamique et la cohérence créent de l’énergie, la cohérence et la linéarité le confort.

On commence à comprendre que à travers une étoile comme ça, nous touchons à la plupart des styles que les chaines et les appareils peuvent produire et cela peut nous aider à avoir un lexique qui est commun à tous, à mieux représenter les sensations auditives que nous avons eu avec un système et finalement à trouver un langage qui nous est commun à nous tous.